Les revues dites “prédatrices” : comment s’en prémunir ?

Il s’agit de revues pseudo-scientifiques, souvent frauduleuses, dont le processus éditorial (peer-reviewing) laisse à désirer et qui généralement promettent une publication en libre accès dans des délais très courts contre le paiement d’APC.

Plusieurs critères permettent de repérer ce type de revue, référencés par exemple sur le site Stop Predatory Journals, le site science ouverte de l’université de Rennes 1 ou sur le guide de l’UNESCO.

Parmi ces critères, on peut citer :

– les sollicitations directes par mail pour publier

– la soumission des articles par mail

– les délais très courts de publication

– un taux très élevé d’acceptation des manuscrits

– le manque de transparence dans le processus éditorial (notamment sur le reviewing)

– manque de politique de rétractation.

etc.

Le DOAJ a dressé également une liste des revues qui, soupçonnées d’être prédatrices ou d’en avoir les signes, ont été retirées de sa base.

L’université de Liège propose enfin un outil en ligne pour évaluer le degré d’authenticité d’une revue : Compass to Publish

L’université du Quebec met en place plusieurs ressources (capsule vidéo, affiches, grilles d’évaluation …) autour des éditeurs prédateurs.

Besoin d’aide ?

Il est possible de solliciter, pour toute question concernant la publication en libre accès :

  • L’adresse support sos-publications[at]univ-grenoble-alpes.fr,
  • l’équipe HAL UGA : hal.support[at]univ-grenoble-alpes.fr.

Les doctorants peuvent contacter le service Signalement des thèses et accompagnement des doctorants de la BAPSO : bu-theses[at]univ-grenoble-alpes.fr.

A consulter : la fiche “Les revues prédatrices