La réponse peut être assez complexe mais généralement c’est à la tutelle. Des compléments peuvent être trouvés dans les aspects légaux des données de la recherche.

Tout dépend du statut de la plateforme utilisée pour les générer. Les conditions d’utilisation de la plateforme doivent clarifier la problématique des données.

Une FAQ sur le site science ouverte de Couperin précise le périmètre d’application de la loi (à partir de quand on peut déposer, comment, quoi …)

L’UGA prend en charge tout ou partie des frais de publications (APC – Article Processing Charges) uniquement pour les éditeurs avec lesquels elle a passé un accord, vous devez signaler à l’éditeur votre affiliation à l’UGA.

Dans le cas contraire, les frais sont à la charge du laboratoire ou de la structure de recherche.

Pour aller plus loin :

Liste des éditeurs pour lesquels l’abonnement UGA donne droit à des réductions sur le montant des APC 

Fiche pratique sur les APC 

Vous déposez votre article dans la langue dans laquelle il a été publié.

Les dépôts sont répartis pour 1/3 en langue française et 2/3 en langue étrangère, les 2/3 des consultations se font également depuis l’international.

En déposant, votre article dans HAL, il est automatiquement protégé par le droit d’auteur. La date de dépôt et l’identifiant unique garantissent l’antériorité scientifique et la paternité de la publication. Ces informations ont une valeur juridique.

Un article visible sous forme numérique est plus facilement détectable par les logiciels de détection de plagiat qui s’appuient sur des corpus disponibles en ligne.

Je ne suis pas obligé de déposer mon article dans HAL sauf si ma publication a bénéficié d’un financement de l’Union Européenne, de l’ANR ou si je suis un chercheur employé par le CNRS.

L’UGA recommande le dépôt de vos articles dans HAL (Charte science ouverte).

Pour vous aider, vous pouvez consulter la page sur les exigences des agences de financement.

Cependant, déposer mon article dans HAL lui donnera une meilleure visibilité (moissonnage par les moteurs de recherche type Google Scholar).

Cela dépend du type de financement de la thèse.
Par exemple, dans le cas d’un financement ANR ou Horizon Europe, le plan de gestion des données (PGD) est un livrable du projet de recherche dont la première version est à fournir 6 mois après le début de la thèse.
Dans tous les cas, le PGD est un outil de planification et de suivi des données. Sa première utilité est de faciliter le déroulement d’un projet de recherche (collecte, organisation, stockage des données..) ainsi que la valorisation des données produites. Il est donc recommandé de rédiger un plan de gestion des données pour votre thèse. La CDGA peut vous accompagner dans ce travail.

En premier lieu, les personnes qui encadrent votre thèse peuvent vous conseiller sur leurs attentes, les bonnes pratiques pour la gestion des données.
Dans de nombreux laboratoires de l’UGA, un-e référent-e données peut également vous aider sur la gestion des données. Vous trouvez la liste des laboratoires disposant de référents ici.
Deux services peuvent vous accompagner tout au long du cycle de vie des données durant toute votre thèse, la Cellule Data Grenoble Alpes et le service Signalement des thèses et accompagnement des doctorants.

Il est recommandé de déposer ses données dans un entrepôt correspondant à sa discipline (par ex, Nakala pour les sciences humaines, CDS pour les données astronomiques, EasyData pour les sciences de l’environnement). Pour vous aider à identifier un entrepôt thématique, le collège des Données de la recherche du Comité Science Ouverte propose une méthode d’identification des entrepôts thématiques de confiance, ainsi qu’une première liste d’entrepôts, évolutive qui sera progressivement complétée. Autre ressource : CAT Opidor et Re3data.

S’il n’existe pas d’entrepôt thématique dans votre communauté, il est recommandé de déposer vos jeux de données sur Data Repository Grenoble Alpes, l’espace institutionnel UGA de l’entrepôt national Recherche Data Gouv. Vos jeux de données seront modérés, ce qui permettra une meilleure accessibilité.

La Cellule Data Grenoble Alpes peut vous aider à identifier un entrepôt de données approprié et à déposer vos jeux de données.

Les métadonnées permettent de valoriser les données de la recherche en les rendant plus visibles via une description approfondie des jeux mis à disposition. Elles leur assurent donc une meilleure ré-utilisabilité et permettent leur citation, pour rendre crédit aux personnes qui les ont produites. Grâce aux métadonnées, il est possible de faire le lien entre les différents produits d’une recherche (publications, données, thèses, codes et logiciels) pour valoriser tous les aspects du travail.

De nombreux éditeurs exigent désormais la mise à disposition des données associées à votre publication. Ils proposent souvent des listes d’entrepôts ou leur propre entrepôt. Votre éditeur ne peut vous contraindre à utiliser son entrepôt : vous gardez dans tous les cas le libre choix de l’entrepôt où diffuser vos données. Si vous rencontrez des difficultés ou si vous souhaitez des conseils, vous pouvez solliciter la Cellule Data Grenoble Alpes.