Le CNRS demande instamment à ses chercheurs et à ses chercheuses de ne surtout pas payer pour publier leurs articles et de se tourner vers les modèles de publication gratuits, peut-on lire dans un communiqué du 7 avril. Le paiement d’APC, rebaptisés “Article Prestige Charges” par le Directeur général délégué à la science Alain Schuhl, attire de plus en plus les foudres des institutions qui y voient la manifestation des dérives mercantiles des éditeurs. Le cas le plus critique porte sur les revues hybrides, qui facturent les bibliothèques au titre des abonnements, puis facturent les auteurs pour “libérer” leurs articles et les basculer en accès ouvert.